samedi 26 août 2006

Résidence des problèmes

Le nouveau décret “résidents/non-résidents” de la CFWB est sorti.
Il vise à résoudre le problème de la pléthore d’étudiants étrangers dans certaines de nos filières d’études de l’Enseignement supérieur universitaire et non universitaire.

Une des filières les plus touchées par cette pléthore est la Médecine vétérinaire, où l’on sait que les étudiants français affluent en nombres tels qu’il est devenu quasi-impossible d’assurer la qualité des formations pratiques nécessaires aux étudiants des trois années supérieures. Cet état de fait faisait courir le risque aux vétérinaires de l’ULg de se voir privés de l’accréditation européenne dans ce domaine, référence importante pour cette formation.

Devant cette menace à notre enseignement réputé dans ce domaine, un premier décret a, il y a quelques années, créé un examen d’entrée assorti d’un numerus clausus. L’effet fut certes de ramener les étudiants à un nombre raisonnable, mais introduisit un biais considérable en faveur des étudiants français, globalement mieux préparés en raison de la qualité de leur formation dans l’enseignement secondaire et de l’année préparatoire que la majorité d’entre eux a généralement suivie en France.

Numériquement, le problème était résolu, mais il avait pour autre résultat que la Communauté française de Belgique subventionnait quasi-exclusivement des étudiants français et que sa faculté unique de Médecine vétérinaire ne formait quasi plus de belges ! Le souci de voir à l’avenir notre Communauté manquer sévèrement de vétérinaires se profilait très clairement à l’horizon, outre l’aberration de voir se fermer aux jeunes belges les portes d’une formation qui suscite de nombreuses vocations.

L’Europe ne permet pas de discrimination sur base de la nationalité. En limitant à 30 % l’accès à certaines filières, dont la Médecine vétérinaire, pour les étudiants non-résidents, le gouvernement a trouvé un moyen de freiner ce déséquilibre outrancier, tout en libérant complètement l’accès pour les résidents.

On peut discuter à perte de vue sur l’opportunité d’une telle mesure et sur certains de ses effets collatéraux (frein à la mobilité étudiante à une époque où “Bologne” l’encourage ouvertement, sélection des 30 % de non-résidents par tirage au sort, entre autres) mais c’est là un autre débat. La réaction, cette semaine, de nos collègues vétérinaires est, elle, liée à l’ouverture sans restriction des études à tous les résidents. Ils y voient l’effondrement d’un barrage qui risque de créer une nouvelle vague de pléthore, belge cette fois, à laquelle ils ne souhaitent plus avoir à faire face, alors qu’ils commençaient seulement à apercevoir le bout du tunnel.

Leur inquiétude est légitime, mais peut-être pas fondée, qui sait ? Le risque aujourd’hui de voir venir vers ces études une quantité de résidents supérieure à celle qui prévalait avant la pléthore française n’est pas démontré et l’alarme est peut-être inutile. Il semble sage d’attendre les inscriptions et d’en tirer les leçons alors.

Mais cet attentisme inquiète nos collègues et ils proposent la mise en place d’un concours qui sélectionnerait un nombre précis d’étudiants après la première année, réétablissant ainsi un numerus clausus, non plus préalablement à l’entrée aux études mais après une année. Cette mesure semble en effet prudente et mérite qu’on s’y intéresse.

Dans la perspective d’une première année expérimentale sans limitation et de l’absence de filtre en fin de première, nos collègues vétérinaires ont lancé lundi dernier un communiqué de presse annonçant qu’ils se verraient obligés de limiter à 200 le nombre d’étudiants pouvant obtenir l’accès aux cliniques de quatrième année.

Répercuté par Le Soir sous une forme très simplifiée qui en tronquait évidemment les nuances et n’en retenait que l’élément-choc, l’appel semblait émaner officiellement de l’ULg.

Ceci m’amenait donc à réagir en précisant que la position de l’ULg ne pouvait être de proposer une solution illégale et qu’à aucun moment, son Conseil d’Administration n’avait évoqué une telle limitation.

Ces entrefilets laissaient apparaître une soi-disant polémique entre les vétérinaires et moi, alors que le débat de fond était tout autre.

Bien évidemment, l’ULg soutiendra ses vétérinaires et j’ai demandé à être reçu dans les meilleurs délais par le Conseil de Faculté pour exposer mon point de vue, les mesures (légales) que j’envisage de prendre en fonction des événements et les pistes à explorer par la suite.

L’aide apportée par l’ULg aux vétérinaires spécifiquement pour faire face à la pléthore se monte déjà à plus de 12 millions d’Euro en cinq ans, on le sait trop peu. Mais il est vrai qu’un soutien financier, qui se traduit largement en personnel d’appui, ne suffit pas. En particulier, il ne résout en rien le simple problème du nombre de “patients” et du nombre de cas cliniques nécessaires pour la formation d’un tel nombre d’étudiants.

Et si le problème attendu se révèle vrai, je soutiendrai la proposition de nos collègues de mettre en place un dispositif de sélection après la première année, comme on l’a fait en Médecine récemment.

Je rappelle que la Médecine vétérinaire n’est pas seulement une spécificité de l’ULg en CFWB mais qu’elle en est un fleuron et qu’à ce titre, elle mérite toutes nos attentions, celles de l’ULg mais également celles de toute la Communauté.



Force est de reconnaître la rationalité de ces propos, néanmoins, le problème vétérinaire subsiste depuis tant d’années qu’il parait étrange qu’un concours “conditionnel” (rappelons qu’il ne s’appliquerai pas en cas d’absence de pléthore) soit aussi difficile à mettre en place.

Il semble étrange, après l’issue proposée par la ministre aux organes législatifs, que finalement un concours à double entrée n’ait pas vu le jour d’autant que les infrastructures étaient en place, il suffisait d’en changer les modalités de réussite.

Nous sommes bien sur tous conscients que le temps politique n’est pas le temps universitaire, étant lui-même très différent du temps facultaire et eux tous bien insaisissables pour le temps étudiant.
Je me permets de remémorer un peu ce temps étudiant, fugace car il ne dure que six ans, mais suffisamment long pour gagner un combat contre les temps politique et universitaire à l’époque. Il est très complexe de concevoir que la mise en place des “digues” contre les marées tumultueuses de la pléthore soient en partie dues à des initiatives étudiantes puissantes, mais que parallèlement, l’université reste -trop- souvent cantonnée à son rôle de bayeur de fond et d’organisateur.

Il m’avait semblé que derrière notre faculté sourdrait une volonté puissante du chef de notre institution d’en faire “le fleuron de l’ULg”. Nous avons “manqué le coche” de la mise en place de cette grande faculté européenne de médecine vétérinaire, mais qui est ce “nous”?
Evidemment, c’est plus facile à dire lorsque l’on a les mains libres -propres au temps étudiant. Néanmoins, il subsiste au palais de trop de participants au débat un arrière goût métallique caractéristique des défaites martiales.
Perdu une bataille? Oui, c’est certain car l’inadéquation entre le temps facultaire et universitaire vient de révéler une complète défaite stratégique.
Perdu la guerre? Assurément non, car cette nouvelle Europe et la sauce “Bolognaise” dispensée sur nos universités sont des victoires pour tous les participants et je suis admiratif de l’augmentation des échanges entre les différents « temps », la cohérence de l’enseignement en est divinement améliorée. Seulement, cette réflexion n’a de sens à la seule condition que l’on apporte une réponse censée à l’harmonisation des cursus supérieurs, et que l’on en maîtrise les flux migratoires.

Vous étiez tous partants pour faire de cette faculté un centre européen de la médecine vétérinaire, en réserver l’accès pour en redorer la formation est extrêmement simple pour des résultats quasi immédiats (au temps universitaire). Alors pourquoi persister à rappeler les investissements à titre d’argument alors que l’appui logistique est étrangement dispensé?

Notre faculté possède une caractéristique propre (à l’inverse de vos propos et de ceux de certains de nos enseignants) car nous possédons une infrastructure double parmi les services qui font de cette faculté un “fleuron et une spécificité”. Certains des services sont absolument liés aux missions d’enseignement et de recherche de type paracliniques, mais on compte également parmi les départements oeuvrant pour la “spécificité” des services cliniques
Services où la mission de « service à la communauté » est primordiale car elle constitue le coeur et l’influx nécessaires à la vie de la mission d’enseignement et de recherche. Inutile de préciser que ces services contiennent une partie indispensable de l’enseignement vétérinaire européen : Les sciences cliniques et la médecine. Certes, cet apprentissage de la diagnose médicinale n’est pas différent de celui de la recherche fondamentale et appliquée, il en est même un principe indispensable. Il reste néanmoins que l’exercice qu’il suppose s’applique à un matériel dont la disponibilité est mise à mal par l’incohérence entre les admissions universitaires et les capacités d’accueil dans les cliniques de la faculté.

Cela étant, si l’on suggère que ces services devraient être autosuffisants au niveau financier, il faut pouvoir néanmoins assurer la formation des étudiants car finalement ce “fleuron” de l’ULg n’est pas une grande clinique vétérinaire de rayonnement international dirigée par des praticiens hautement expérimentés, ce sont avant tout des centres de formations pratique de premier ordre. Il est évident que quel que soit les quantités d’argent investies dans la pléthore facultaire, aucun budget ne peut efficacement ramener des animaux malades dans nos murs (à moins évidement, comme l’a humoristiquement constaté notre doyen, de casser nous-mêmes les membres de ces animaux).

Pour en terminer, j’ai admiré vos projets pour cette faculté, néanmoins, on peut regretter que ce concours conditionnel n’ai pas reçu autant d’appui qu’il aurait du en “temps” voulu pour éviter de voir morceler ce dossier en plusieurs années d’essais.

PS: La suite donnée confirme nos espérances, mais nous resterons vigilants…

mardi 15 août 2006

Ma belle chérie et moi dans nos beaux habits au mariage de Betty, sa cousine













Les deux élus du jours, Laurent et Betty Posted by Picasa
La Petite fourmi de feu continue de sévire en Polynésie. Posted by Picasa
Didier est décédé brutalement, en laissant une famille et une foule d'amis dans un abîme de tristesse. Posted by Picasa
Rachel, vétérinaire tous animaux...
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Les Chats Dorment tranquillement... Espéront que les humains puissent en faire autant à l'est Posted by Picasa

lundi 7 août 2006

lundi 26 juin 2006

Outre-vie

C'est le commencement du coeur qui guide le souffle de l'homme
C'est la croyance du coeur qui ouvre les chemins de l'amour
Où disparaissent donc ces pensées, sur quel forum?
Pour quel avenir dessine t'on la voie que l'on croit être notre?

Ma pensée du coeur est une lecture de la vie, tant charnelle
Qu'inévitablement dans ses rapports au Roi des rois, spirituelle
Elle cherche, sans autre but, le sens d'une existence puissante
Suffisament belle pour séduire les dieux, telle un fugitive Atlante.

J'ouvre le livre de la vie pour y trouver ces mots doux et désirables,
Bien, Honnêteté et enfin Amour, cette passion incroyable de cet autre.
Oui j'aime, comme un lion enragé, pour survivre et me battre
Mais la vie est surprenante, jamais on ne connait son sens véritable.

Alors j'aime et j'attends comme une sentinelle du coeur, mièvre
Comme ces passionnés qui ont matérialisés des chefs-d'oeuvres
Avec la force de cette pensée du coeur, celle qui sans rien y croit
Celle que l'on peut parfois rêver tout le jour de nommer Foi.

lundi 5 juin 2006

Qu'aujourd'hui vous ayez la paix intérieure.
Que vous puissiez faire confiance à votre puissance supérieure de vous avoir placé
exactement là où vous devez être.

Que vous n'oubliez pas les possibilités sans limite qui naissent de la foi.
Que vous exploitiez les dons que vous avez reçus, et fassiez suivre l'amour qui vous a été donné....
Que vous soyez serein de savoir que vous êtes un enfant de Dieu....
Laissez cette présence pénétrer vos os, et donner à l'âme la liberté
de chanter,
danser, adorer et aimer!

Elle est là pour chacun et chacune d'entre vous.

Ste Thérèse

mardi 30 mai 2006

Clameur Furieuse

L'entends-tu, toi l'aigle impérial aux yeux de braise?
Peux-tu toucher le son de ces voix bilieuses de justice?
Aiguise ton ouie, perce le bruit blanc environnant de silence
Aiguise ton regard pour plonger dans ce torrent de glaise.

Brille de mille feux tant que le calme est là, près de toi
Ouvre ton âme aux souffles des vents de la colère
Vibre sur les airs fremissant de l'adrenaline amère
Couvre ton corps de cette armure sans faille et reste quoit.

Qui viendra ouvrir le ciel en deux pour crier aux armes?
Qui prendra ce cheval trempé pour monter au combat?
Qui comprendra que ce ciel nous est cher, à nous les chats?
Qui, oui qui verra ce bouclier céleste verser ses larmes?

Vous avez lavé les couleurs de ces astres dans la boue,
Vous avez vendu son âme aux vendeurs hypocrites pédants,
Les illusionnistes sans responsabilité, les arracheurs de dents
Ces quelques mesquins versés dans le compromis mais jusqu'où?

Elle pleure et enrage, ses entrailles meutries par tant de trahison,
Elle sourit à ses enfants, volages et paillards, sans aucune Foi,
Que celle de cette belle bacchanale, lien véritable de cette moisson
Qu'une orgie de vérité et d'amitié sincère, d'un seul Choix.

samedi 27 mai 2006

Héhé, si c'est vrai que personne ne remet en question l'existence de Jesus, c'est simplement parce que sa présence est confirmée par d'autres auteurs que les apôtres...

Les historiens romains de l'époque en font mention dans leurs ecrits.

Ce qui est très complexe, c'est le passage de la présence avérée de Jésus dans l'histoire comme un charisme rayonnant, à la révélation de son état Divin.

Ce passage ne peut être convenablement éclairé par la connaissance ou l'intellect, il lui faut requerir le soleil de la Foi. C'est cette Foi issue du coeur et non de l'esprit qui permet de lire entre les lignes du monde.

Or finalement, le Da Vinci code, n'est qu'un roman comme un autre, bien ficelé. L'Effet Da vinci code est quant à lui très symptomatique de notre société médiatisée et en attente de révélation sur les forces qui gouvernent le monde. Car finalement, dans cette société centrée sur l'individu, l'homme ne s'est jamais senti aussi seul.

En tous cas, mon coeur me le murmure...

samedi 20 mai 2006

Soupir

Dans un souffle, presque un murmure,
La vie me repasse, me tempère et m'aime,
Etourdissante amante, elle apprend l'amour,
Celui des hommes, celui des femmes.
Quel plus bel hommage à cette hôtesse eternelle,
Que de sans cesse contempler ses formes charnelles
Ses paysages comme autant de poitrines,
Ces galbes de hanches comme autant de collines.

Arrête ta course soleil! inonde mes yeux de chaleur,
Happe nous dans une ronde cosmique, au lointain
Dans ces rêves ou chacun est un Roi sans chagrin,
Ou pour tous une place est ménagée dans le Bonheur.

Les statues de métal bougeront, c'est sur,
Reste à connaitre l'heure du miracle qui abreuve,
A cette vitesse beaucoup auront passé l'épreuve
Sans connaitre la découverte de ce possible futur
Mais je resterais avec les armées silencieuses,
Dans une ombre dissimulée pour qu'il arrive
Sans faux semblant, sans trahison tardive
Le joyaux des hommes de conviction précieuse.

mardi 9 mai 2006

Conseil de Faculté du 5 avril 2006

Les discussions sont parfois à mourir de rire, à défaut d'y trouver une issue favorable, on se contente de joute oratoires du plus bel effet:

Le Doyen rappelle le cadre dans lequel s’exerce la liberté académique : 1) les
modalités d’organisation des examens doivent être mentionnées dans les
engagements pédagogiques; 2) il y a un consensus facultaire pour exclure les
sessions qui comprendraient 100 % des examens par QCM; 3) l’enseignant doit
donner accès aux corrections de l’examen.

M. THERON précise le point de vue des étudiants sur ces trois points : 1) l’obligation
dans les engagements pédagogiques est limitée à indiquer si l’examen est oral ou
écrit ou les deux; 2) dans les faits, la plupart des examens en 2ème cycle sont des
QCM; mais on observe que certains enseignants (qui bénéficient pas ailleurs d’une
évaluation souvent très positive) font l’effort de corriger des questions ouvertes; 3) si l’on obtient effectivement les corrections des QCM, certains enseignants se limitent à donner la bonne réponse alors que d’autres font l’effort de donner des explications de nature à permettre aux étudiants d'appréhender leurs lacunes.

Des problèmes ne se posent pas dans tous les enseignements mais quand ils sont
soulevés en Conseil des Etudes de 2ème cycle, on se heurte à une fin de non
recevoir.

dimanche 7 mai 2006

Un peu d'air et de sens critique

Vision simpliste d'apparence et dure de notre monde.

mardi 4 avril 2006

Si...

Si...( de Kipling)
Traduction d'André Maurois (1918)

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.

dimanche 2 avril 2006

Combats actuels

Alors voilà... Dressons un bilan.

Cette année aura été riche pour les étudiants de notre faculté, nous avons défendu la candidature de Didier Marlier au poste de chargé de cours en médecine aviaire, des rongeurs et des lagomorphes et ça a fonctionné. Le recteur s'est opposé à cette nomination tant que le candidat n'aurait pas rempli les conditions "séjour à l'étranger" et "encadrement de thèses". Génial, un pas en avant, deux en arrière. Enfin au moins, Marlier a les rennes de son service désormais. Et nous nous tapons toujours les dinosaures que ces types ont élus 20 ans en arrière. On bloque un bon pédagogue et un excellent clinicien. Qui gagne? L'université? Les étudiants? Probablement l'administration et tous ces serpents jaloux.

Et puis est arrivé le dossier "Réforme"... Tout un programme. Entre deux nous avons défendu les groupes cliniques par affinité entre étudiants en 5ème et 6ème année, pour forcer l'ambiance de travail en gérant au mieux les aspects administratifs. Le département des sciences cliniques etait contre, mais qu'importe car notre proposition a séduit tout le monde y compris l'administration. Faut dire que secrètement nous avons utilisé la voie administrative pour appuyer notre projet et le rendre plus "administrable". Du coup le projet convenait à tout le monde.
Faut il le dire, en réalité notre projet n'est qu'une remise en question de l'attitude des administratifs : recevoir les plaintes de trop d'étudiants raleurs passé les délais et l'absence de sanctions dans les cliniques à l'encontre des fouteurs de bordel (ce qui conduisait les chefs à casser les groupes cliniques pour une 10aine d'emmerdeurs). Même situation avec les plaintes d'étudiants ou de parents au Recteur, notre formation ne forme t'elle pas des adultes? Quelle drole de défense de son organisation qu'un recteur ou vicerecteur accepte des plaintes (infondées pour la plupart) qui sont du ressort du Doyen, du président des étudiants, ou des services administratifs... Inssubordination a l'envers.

Puis retour sur réforme, avec Bénédicte et Benoit, nous avons structuré les interrogations et les doléances des étudiants depuis 5 ans. Synthétisé et analysé au mieux avec les progrès déjà faits et les structures déjà en place, et puis nous avons rendu notre projet.

Oufff... Le conseil d'étude en prenait pour son grade mais s'est montré volontaire et a appuyé notre travail. Le Doyen s'est montré satisfait de ce travail et nous a félicité. Comme quoi, rien n'est impossible. Lorsque nous défendrons ce projet devant la comission réforme, il est possible que plusieurs de nos arguments détermine l'avenir de la formation sur les dix ans qui suivent. La seule limite à ce que nous pouvons accomplir, c'est notre capacité de travail et de reflexion. espérons que nous saurons assurer le suivi de ces dossiers brulants.

"Quand on désire vraiment suivre la voie qui nous est tracée, on dirait que l'univers tout entier conspire à son accomplissement..."