dimanche 2 avril 2006

Combats actuels

Alors voilà... Dressons un bilan.

Cette année aura été riche pour les étudiants de notre faculté, nous avons défendu la candidature de Didier Marlier au poste de chargé de cours en médecine aviaire, des rongeurs et des lagomorphes et ça a fonctionné. Le recteur s'est opposé à cette nomination tant que le candidat n'aurait pas rempli les conditions "séjour à l'étranger" et "encadrement de thèses". Génial, un pas en avant, deux en arrière. Enfin au moins, Marlier a les rennes de son service désormais. Et nous nous tapons toujours les dinosaures que ces types ont élus 20 ans en arrière. On bloque un bon pédagogue et un excellent clinicien. Qui gagne? L'université? Les étudiants? Probablement l'administration et tous ces serpents jaloux.

Et puis est arrivé le dossier "Réforme"... Tout un programme. Entre deux nous avons défendu les groupes cliniques par affinité entre étudiants en 5ème et 6ème année, pour forcer l'ambiance de travail en gérant au mieux les aspects administratifs. Le département des sciences cliniques etait contre, mais qu'importe car notre proposition a séduit tout le monde y compris l'administration. Faut dire que secrètement nous avons utilisé la voie administrative pour appuyer notre projet et le rendre plus "administrable". Du coup le projet convenait à tout le monde.
Faut il le dire, en réalité notre projet n'est qu'une remise en question de l'attitude des administratifs : recevoir les plaintes de trop d'étudiants raleurs passé les délais et l'absence de sanctions dans les cliniques à l'encontre des fouteurs de bordel (ce qui conduisait les chefs à casser les groupes cliniques pour une 10aine d'emmerdeurs). Même situation avec les plaintes d'étudiants ou de parents au Recteur, notre formation ne forme t'elle pas des adultes? Quelle drole de défense de son organisation qu'un recteur ou vicerecteur accepte des plaintes (infondées pour la plupart) qui sont du ressort du Doyen, du président des étudiants, ou des services administratifs... Inssubordination a l'envers.

Puis retour sur réforme, avec Bénédicte et Benoit, nous avons structuré les interrogations et les doléances des étudiants depuis 5 ans. Synthétisé et analysé au mieux avec les progrès déjà faits et les structures déjà en place, et puis nous avons rendu notre projet.

Oufff... Le conseil d'étude en prenait pour son grade mais s'est montré volontaire et a appuyé notre travail. Le Doyen s'est montré satisfait de ce travail et nous a félicité. Comme quoi, rien n'est impossible. Lorsque nous défendrons ce projet devant la comission réforme, il est possible que plusieurs de nos arguments détermine l'avenir de la formation sur les dix ans qui suivent. La seule limite à ce que nous pouvons accomplir, c'est notre capacité de travail et de reflexion. espérons que nous saurons assurer le suivi de ces dossiers brulants.

"Quand on désire vraiment suivre la voie qui nous est tracée, on dirait que l'univers tout entier conspire à son accomplissement..."

Aucun commentaire: