lundi 28 mai 2007

Le goût du sang

Le noir envahi mes yeux, déjà rougi de chagrin
Un seul oiseau se tient là sur le bord de ma fenêtre,
Il semble murmurer que ce n'est pas la vie qui l'a fait naitre
Mais bien la noirceur des sentiments d'un amour éteint

J'aurais le goût du sang, comme une vague sur ma langue
Lorsque mon coeur aura explosé et que chaque fibre en sera morte
Vidé, exsangue je ne respirerais plus, mes yeux alertes
Je ferais le panorama de ma souffrance, de mes erreurs et du manque

J'aurais le goût du sang, mais je ne serais plus vivant
L'énergie cette folle absurde aura quitté mon corps las
Je serais ce pantin dont on ne fais plus de spectacle ici bas,
Les fils de ma vie pendant désormais autour du bois ternissant

Au matin du monde nous naissons par deux, certains de l'avenir
Et plus le jour avance, plus cette certitude vacille dans le vent
La bourrasque des jalousies, les tempêtes des mensonges, avilissantes
Ces âmes soeurs du petit matin auront trouvé la solitude avant de dormir

J'avais le goût du sang, tel un amant fougueux de désir
Mais je n'en sens plus aucune nuance que sa teinte métallique
Les papilles saturées, je n'ai plus le goût de chérir
Ton corps ne sera plus effleuré par mes lèvres désormais tanniques

Comme pour le mauvais vin, ma bouche me commande de cracher
Mais aucun mouvement n'anime mon corps pétrifié
La teinte de la pierre a déjà recouvert ma peau bleutée
Et plus aucun pensée ne traverse mon esprit , jadis fier et agité

Je n'aurais plus le goût de rien, comme vivant à moitié
Mes yeux ne seront plus humide de rage ou de colère
L'adrénaline a délaissé mes veines et mon esprit guerrier
Pour s'en aller réveiller un autre coeur, moins amer....

mardi 22 mai 2007

Marketting scandaleux à l'université?

En réponse à une pétition contre un défi organisé par une forme agro alimentaire, sur le campus...

Deux éléments de commentaires :

1)Concernant l’évènement qui fâche

C’est un peu navrant parfois de constater que certains crient au scandale de la marchandisation quand des évènements -certes organisés par des industriels- sont organisés au sein des campus. J’ai parfois l’impression que ce sont les mêmes qui crient à l’absence de mobilité, or en mon fort intérieur je ne puis m’empêcher de penser que lorsque ce genre de manifestation a lieu, c’est le privé qui s’immisce sans s’ingérer dans l’université à titre d’échange d’une certaine façon.

Quels sont les risques? A mon sens aucun si ce n’est d’apporter de l’oxygène à nos sphères nombrilistes -légitimement parfois- universitaires. Parlons de l’entreprise à l’université, parlons d’apprentissage au sens noble du terme (Apprentis sages). La gestion d’une manifestation est une gageure en elle même, parfois un défi et il me semble important que les étudiants se rendent compte que l’université ne fais pas qu’apporter, elle doit recevoir sous peine de s’enliser dans l’écho du vide de ces grands bâtiments.

Oui, je crois que l’étudiant moyen ne se bouge pas parce que son voisin ne se bouge pas et que certains prennent un malin plaisir à confondre Marketting et Impérialisme économique despotique. A ce rythme, nous serons bientôt la plus molle des institutions en dehors de nos célèbres festivités bibitives qui engage toujours le même petit nombre des “happy few” comme disait Shakespeare pour contenter la toujours plus grande masse des anonymes assoiffés… Là encore, nous défions les lois du commerce et de l’engagement estudiantin, mais nous sommes toujours si peu de l’autre coté du miroir -rames de gobelets d’une main et pompe de l’autre.

2) Mobilité Universitaire

Je retombe sur mes pattes par mon réquisitoire, la mobilité, ce n’est pas simplement changer de pays, c’est aussi être mobile dans ses choix et ses possibilités d’investissement au sein de son institution. Envoyer les étudiants au quatre coins du monde c’est bien, mais comment avanceront nos réformes nécessaires et de plus en plus occurrentes?

Il ne faut pas se leurrer, la mobilité peut être aussi une grande facilité à aller cherche à coté le moins de travail possible… Les formations compétitives en langue peuvent être également une forme de mobilité. Et quelle compétitivité pour une formation lorsque celle ci est morcelée entre 4 universités de niveaux différents à programmes adaptés entre le premier et le second cycle?

Pour parler d’écrasante tyrannie du commerce, le “tout,tout de suite” c’est aussi une forme d’hégémonie latente mondialisante. Pourquoi ne pas accepter que l’université est un espace de construction vers l’extérieur ET vers l’intérieur dont les bâtisseurs ne sont pas que les techniques, les scientifiques et les académiques, mais également -et surtout- la masse bruyante, fétârde et trop invisible des étudiants…

vendredi 18 mai 2007

lundi 14 mai 2007

Cathéter

 

Voilà comment on cathétérise un chat (Ahh, le sparadrap)
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Un peu de Famille

 
 
 
 


Voilà un court séjour à Paris, et la session reprend...
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Bruxelles Midi

 


A Bruxelles un soir de train raté...
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dimanche 13 mai 2007

Conscience Politique

C'est avec un peu de honte que j'avoue que ce n'est qu'à 25 ans que j'ai enfin trouvé une voix à défendre en politique. J'ai le droit de vote depuis 18 ans, mais il m'aura fallu quelques années pour construire ma conscience politique.

A l'instar de beaucoup de français (7M), mon choix s'est arrêté sur une structure moins politico-politicienne à mon sens...

Merci Monsieur Bayrou


François Bayrou, candidat à l élection présidentielle 2007

lundi 7 mai 2007

Court instant

D'un seul élan, tu as tourné autour du soleil,

D'une seule course, tes traits se sont durcis,

D'un seul baiser tu as embrasé le ciel

D'un seul sourire la vie dans ses bras t'a pris....

D'un seul mot je voudrais te le dire

D'un seul effleurement des lèvres toucher tes seins,

D'une seule caresse glisser le long de tes reins,

D'une seule étreinte te souhaiter un joyeux anniversaire....