mercredi 24 janvier 2007

Langues étrangères obligatoires chaque année à l'ULg

Cher Recteur,

La question de la langue supplémentaire est déjà à l’ordre du jour dans nos réforme chez les vétérinaires, néanmoins l’anticipation dont vous faites preuve fait perdre un peu pied à beaucoup de nos encadrants…

Pour des formations scientifiques, il me parait évident que la connaissance de l’anglais doit être suffisament grande pour ne pas être géné de lire la presse scientifique, présenter un travail dans cette langue et pouvoir répondre aisément aux questions posées.

Une de mes expériences d’études m’a proposé un système très ingénieux de groupe de niveaux en langues, chaque groupe ayant son pédagogue (un linguiste universitaire spécialisé). S’il est vrai que les groupes de “mise à niveau” revenaient beaucoup sur la langue en elle même, les groupes de “perfectionnement” avaient eux une démarche beaucoup plus poussée et orientée vers l’universalité du language scientifique.

Cette expérience supposait un nivellement des notes en fonction des groupes parce que les examens étaient bien entendu adaptés au groupe concerné. Le système ne nécéssitait pas beaucoup d’heures par groupe, mais néanmoins pour 150 étudiants nous avions 5 groupes différents. Et ces heures n’impliquaient aucune heure de “cours” mais bien uniquement des heures de TD. Cet enseignement représentait 3 ECTS (sur 60, un semestre).
Cette formule s’adaptait à mon sens très bien à la vision des langues à l’université dans des cursus scientifiques : Un support de compréhension et de compétence.

Je souhaiterais que l’on prenne en compte l’importance des cours personnalisés au niveau de l’étudiant dans cette démarche relativement avant-gardiste de l’ULg.

On pourrait également inclure ces ECTS dédiés à la langue étrangère dans certains modules d’examens ou de cours afin d’alleger la logistique de cet enseignement : Présentations de travaux de cours en anglais, cours ex-cathedra donnés en anglais…

Merci d’avance pour votre patience