samedi 20 mai 2006

Soupir

Dans un souffle, presque un murmure,
La vie me repasse, me tempère et m'aime,
Etourdissante amante, elle apprend l'amour,
Celui des hommes, celui des femmes.
Quel plus bel hommage à cette hôtesse eternelle,
Que de sans cesse contempler ses formes charnelles
Ses paysages comme autant de poitrines,
Ces galbes de hanches comme autant de collines.

Arrête ta course soleil! inonde mes yeux de chaleur,
Happe nous dans une ronde cosmique, au lointain
Dans ces rêves ou chacun est un Roi sans chagrin,
Ou pour tous une place est ménagée dans le Bonheur.

Les statues de métal bougeront, c'est sur,
Reste à connaitre l'heure du miracle qui abreuve,
A cette vitesse beaucoup auront passé l'épreuve
Sans connaitre la découverte de ce possible futur
Mais je resterais avec les armées silencieuses,
Dans une ombre dissimulée pour qu'il arrive
Sans faux semblant, sans trahison tardive
Le joyaux des hommes de conviction précieuse.

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