mardi 30 mai 2006

Clameur Furieuse

L'entends-tu, toi l'aigle impérial aux yeux de braise?
Peux-tu toucher le son de ces voix bilieuses de justice?
Aiguise ton ouie, perce le bruit blanc environnant de silence
Aiguise ton regard pour plonger dans ce torrent de glaise.

Brille de mille feux tant que le calme est là, près de toi
Ouvre ton âme aux souffles des vents de la colère
Vibre sur les airs fremissant de l'adrenaline amère
Couvre ton corps de cette armure sans faille et reste quoit.

Qui viendra ouvrir le ciel en deux pour crier aux armes?
Qui prendra ce cheval trempé pour monter au combat?
Qui comprendra que ce ciel nous est cher, à nous les chats?
Qui, oui qui verra ce bouclier céleste verser ses larmes?

Vous avez lavé les couleurs de ces astres dans la boue,
Vous avez vendu son âme aux vendeurs hypocrites pédants,
Les illusionnistes sans responsabilité, les arracheurs de dents
Ces quelques mesquins versés dans le compromis mais jusqu'où?

Elle pleure et enrage, ses entrailles meutries par tant de trahison,
Elle sourit à ses enfants, volages et paillards, sans aucune Foi,
Que celle de cette belle bacchanale, lien véritable de cette moisson
Qu'une orgie de vérité et d'amitié sincère, d'un seul Choix.

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