lundi 12 décembre 2011

Effet de serre, serre moi plus fort

Je m'interroge toujours sur la prise en compte de la biomasse végétale consommée par le bétail dans l'équation climatique. J'ai beau cherché dans le rapport ci dessous, je n'y vois aucune évaluation de cette consommation... Comment ignorer l'amendement des sols, la consommation annuelle de biomasse (18-19kg de matière sèche par jour pour une vache laitière moderne soit 7.5t par lactation). En outre, les fumures issues du grand bétail représentent l'essentiel des amendements azotés naturels occidentaux.
Je cherche les réponses car j'ai du mal à saisir l'équation, car enfin, même si on admet une neutralité de la production végétale, les animaux ne mangent pas les racines. La plupart des travaux d'économie du carbone montrent que les écosystèmes prairies sont des puits de carbones pour peu qu'ils ne soient pas trop pauvres en C au départ. Ce paturage régulier augmente le stockage indirect du carbone.
N'est ce pas là notre seul alternative efficace? -0.5 à -1t CO2/Ha/an de bilan, qui peut faire mieux avec les moyens humains et rentable?
Personne ne mange les arbres à ma connaissance, or les forêts sont la seule alternative au stockage, à notre disposition.
Il n'y aura pas de solution miracle, entretenons donc nos petites solutions à nos échelles :
Nourrir le bétail à l'herbe et aux plantes fourragères à haut-rendement.
Replantons la forêts sur les terres inutilisées, après un passage en prairie.





http://www.epa.gov/climatechange/emissions/downloads/US-GHG-Inventory-2010-Annexes.pdf



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