La soirée est déjà avancée, la Meuse continue de verser son comptant de liquide,
Impressionnant exemple de perpetualité, cette eau sans arret deversée,
J'ai beau la regarder, jamais elle n'est identique à elle meme, toujours renouvellée;
Toujours différente et pourtant, elle semble dans son lit encore timide...
Il est encore des éléments que nous ne savons controler parfaitement,
C'est parfois rassurant, presque indispensable, comme un garde-fou,
"Les éléments sont indomptables!" semble-je entendre doucement,
Qui parle? serais-ce la nuit ? Peut-etre mon esprit buccolique après tout...
Je sens sa présence dans mon cerveau, et pourtant, elle semble inssaisissable,
Comme vaporeuse, comme volante au dessus de mon corps, comme invisible,
Serais-tu celle que mes maitres ont appelés par le nom de ces déesses?
Serais tu cette présence inspiratrice, serais tu ma Muse?
Que me confis-tu ce soir? le parfum de la journée écoulée?
Peut-etre as tu rencontré des amoureux, victimes d'un de tes freres agile...
Touchés en plein coeur par une aveuglante fleche mais néanmoins intangible
Ou alors cherche-tu à delier les amats de pensées de mon esprit agité?
Tu es étrange, belle mais invisible, intelligente mais inaudible
Enfin tranquille et vertueuse mais déchainant les plus violentes passions...
Pourquoi viens-tu, pourquoi veux tu que j'ecrive ces sensations,
Sans cesse soufflées par cet univers en mouvement perpetuel...
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