vendredi 1 avril 2005

Muse sur la meuse

La soirée est déjà avancée, la Meuse continue de verser son comptant de liquide,
Impressionnant exemple de perpetualité, cette eau sans arret deversée,
J'ai beau la regarder, jamais elle n'est identique à elle meme, toujours renouvellée;
Toujours différente et pourtant, elle semble dans son lit encore timide...

Il est encore des éléments que nous ne savons controler parfaitement,
C'est parfois rassurant, presque indispensable, comme un garde-fou,
"Les éléments sont indomptables!" semble-je entendre doucement,
Qui parle? serais-ce la nuit ? Peut-etre mon esprit buccolique après tout...

Je sens sa présence dans mon cerveau, et pourtant, elle semble inssaisissable,
Comme vaporeuse, comme volante au dessus de mon corps, comme invisible,
Serais-tu celle que mes maitres ont appelés par le nom de ces déesses?
Serais tu cette présence inspiratrice, serais tu ma Muse?

Que me confis-tu ce soir? le parfum de la journée écoulée?
Peut-etre as tu rencontré des amoureux, victimes d'un de tes freres agile...
Touchés en plein coeur par une aveuglante fleche mais néanmoins intangible
Ou alors cherche-tu à delier les amats de pensées de mon esprit agité?

Tu es étrange, belle mais invisible, intelligente mais inaudible
Enfin tranquille et vertueuse mais déchainant les plus violentes passions...
Pourquoi viens-tu, pourquoi veux tu que j'ecrive ces sensations,
Sans cesse soufflées par cet univers en mouvement perpetuel...

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