mercredi 28 février 2007

Le plus beau métier du monde, Semaine 5

Nous sommes donc quelques heures et une centaine de césariennes plus tard... Ahhh, que c'est bon d'avancer en faisant des choses interessantes, à nous les grandes épopées tel les sherlock Holmes de la médecine des bêtes, à nous la recherche du traitement idoine!!!

Les choses se précisent, je me pose moins de question quant aux doses ou aux types de formulations à dédier à une diarrhée de veaux ou une mammite, les césariennes et les fièvres de lait se sont enchainées à un rythme effrenné. La nuit et le jour ont le même gout, mais pas la même température, heureusement on s'habitue.

Les fermiers sont parfois incroyable d'incomformisme, entre ceux qui crois dur comme fer qu'en tarrisant ses bêtes le matin on a plus de femelles et ceux qui ne croient qu'en "l'eau bleue" -savant mélange de firmes alimentaires... Un cas des plus drôle c'est cette ferme ou un des deux fils (30-35 ans) est en train d'apprendre l'espagnol et au cours de la conversation je lui demande ce qu'il fait, il me dit qu'il étudie les variations des vagues à la surface des mers du globe, du coup son père (bon vieux fermier) balance :" Ah lala, tout des Bricolages..." Je devais apprendre que le fils en question venait d'être nommé prof à l'UCL et qu'il dirigeait 7 doctorants, seulement à la maison, c'est un garçon de ferme...

A notre époque, c'est drôle de voir que les recettes empiriques absurdes fonctionnent encore pas trop mal...

Mais je m'éclate, et j'aime ce métier c'est sur!

Aucun commentaire: